Hochelaga Regular
Hochelaga Regular — 30 pt
La fonte en deux langues officielles qui ne s’entendent pas toujours
Hochelaga Regular — 20 pt
J’ai demandé à Jacques, sais-tu où est passé Hochelaga ? Je suis parti à pied. J’en suis vite venu à penser qu’il m’avait monté un bateau. Le village iroquois était nowhere to be found.
Hochelaga Regular — 15 pt
Les autorités avaient biffé la voie au ruban correcteur. Je me suis tourné vers quelqu’un qui errait par là, une tête carrée correcte : « Toé, mon gars, tu-vois-tu c’est où, Hochelaga » ? Il m’a dit de turn left passé la Main, quand tu verras la City Beautiful. D’west en est, j’ai remonté le chemin qui menait de Ville-Marie à Maisonneuve. Rejoint le sentier de sucre de la Lantic. À tous les coins de rue c’était la même histoire. Des -plex, des filatures et des fabriques. J’étais écarté, les deux souliers collés dans la mélasse. On me la ferait pas deux fois. Arrête STOP, que je me suis dit. Ça sert à rien, les chicanes. En bas du mât du Stade, j’ai aperçu un bout de la flore laurentienne qui dépassait. Flairer les fleurs du Jardin botanique restait la meilleure façon de retrouver le parfum perdu d’Hochelaga.
Hochelaga Regular — 12 pt
Hochelaga a été dessinée pour l’exposition ABC : MTL au Centre Canadien d’Architecture en 2012. Un abécédaire urbain présentait un portrait multiple de la montréalité. Au fil de l’exposition, des bandes blanches venaient se superposer aux titres et aux textes associés aux éléments exposés. L’adoption de la loi 101 à la fin des années 70 au Québec avait poussé les autorités municipales à utiliser une stratégie semblable afin de franciser les noms des rues de Montréal. Les mots anglais – Park, Street, West, etc. – avaient ainsi été biffés des plaques de rue. Les caractères d’Hochelaga sont calqués sur ceux de ces vieux panneaux qui jalonnent aujourd’hui encore la ville.